Sur l'impulsion bienheureuse du CNPDD, la date du 25 octobre (Nelson : "c'est le 26 c'est ça?") fût arrêtée pour ce premier (et sans doute dernier) champisquat de l'année 2020.
En effet, une semaine plus tard, les joviaux zerozappeurs se retrouvèrent confinés, à cause de l'infâme Manu-l'arrogant, petit roitelet sinistre de la république du EnMarchistan. Tout ça sous prétexte que Robert, ayant éternué à côté d'un aqueduc d'eau potable, mettait en péril toute la population. Allons!
Étaient présents :
Le CNPDD, CN et CT
Le CSDPP
Le CC (comité connasse, à ne pas confondre avec l'autre CC), le CNTNP (comité du Nelson temporairement non pénalisable) et le CLEP (comité littérature et picole)
ainsi que Clémence et son mari - l'infâme Polo.
Que du beau monde n'est-ce pas! Parlons un peu des absents.
Que faisait le CDBDLT (comité du baron de la teub) ce dimanche là? Avait-il au moins une excuse valable? L'individu s'exprimant avec parcimonie - c'est le moins qu'on puisse dire - nous ne le saurons jamais.
Le CPSAV était occupé à souiller une forêt à l'autre bout de la France.
Le CCS (comité du chacal sudiste) faisait le malin sur son marché devant un étal de cèpes, nous narguant - insinuant de manière fomble et retorse que nous aurions plus vite fait d'acheter des champis? Scandale!
Le FSFF (fomblardo sans frigo fixe) faisait campagne pour la réelection de Bozo l'Orange.
Le CVT zappait.
Tout cela est bien triste, passons.
08:45 Sous une pluie battante, sans masque, n'écoutant que son courage, le CNPDD frappa vigoureusement à la porte du CSDPP. Aïe, l'infâme hermite malodorant ne portait pas de masque, et les raclures de mouille de brebis séchées dans sa barbe de 3 jours ne laissèrent guère de place à l'imagination. Sa nuit fut torride. Je retins in extremis un reflux gastrique. C'est la première inhalation de l'atmosphère fétide du logis du triste sire qui est la plus dure, ensuite on s'habitue vraiment jamais, mais on a moins la gerbe. Heureusement il y a du café et des madeleines. Le CSDPP a plein de défauts, mais il est d'une constance remarquable, et il assure toujours dans pareils moments.
09:00 Le trio infernal débarque, ainsi que Clémence&Polo. Le traditionnel shot de bourbon nous met d’aplomb.
09:30 Direction la forêt, sous le feu nourri des chasseurs de sangliers.
Ça sent l'humus, ça sent l'humidité. Je pressens une bonne récolte. A peine arrivés au lieu dit de "la cabane aux putes" quelques vieux cèpes pointent leur capuchon luisant du sous-bois feuillu. De manière désordonnée mais appliquée, la récolte commence. Et cette année, la forêt a bien donné!
Les sacs se remplirent bien vite de jeunes cèpes bien frais. La forêt était également couverte de divers champignons qui ravirent les photographes.
Les filles insistèrent pour grimper dans une plateforme assemblée jadis par des chasseurs.
Vers 11h, nous étions de retour. Enfin nous, tout le monde sauf Isabelle et Nelson, qui décidèrent de s'égarer dans la forêt en prenant un "nouveau chemin" menant nulle part (dans le jardin chez quelqu'un).
La récolte :
Ma contribution :
La forêt s'est pas foutue de nous cette année. Et elle a bien fait, car sinon notre courroux aurait été terrible.
On s'est fait plaisir avec les champignons et la picole, comme vous pouvez le constater :
Le déjeuner et l'après-midi sont passés, comme d'habitude dans ce genre de circonstances, bien trop vite.
Isabelle, voyant la perspective d'un retour à Paris s'approcher aussi vite que le soleil baissait, insista auprès de Nelson pour rester plus longtemps, pour faire un jeu. Nous nous lançâmes donc dans une partie de blanc-manger-coco; le jeu idéal pour jouer avec un enfant de 7 ans.
Parmi les choses de son âge qu'il apprit ce soir là :
- la pipe au miel
- les croûtes blanches du prépuce
- la traite des noirs
etc, le reste était du même acabit.
Toki a adoré le jeu et a réussi par je ne sais quel concours de circonstance à finir 2ème avec trois points.
A cause du couvre feu qui aura été bien inutile, mis à part pour faire chier tout le monde, nous nous séparâmes un peu avant 19h.
Cimer Payz pour ce pur champisquat qui restera dans les annales, tant la récolte fût abondante!
Zero.
