25 juil. 2021

The Witcher RPG - Session 2

 Oyez, oyez, misérables pécores!


Nous retrouvons nos aventuriers, partis d'Ashberg après avoir résolu l'affaire des enfants disparus, hors des sentiers battus, en direction du Mahakam.
Le chemin indiqué par les villageois s'enfonçait dans une lande montagneuse où des collines rocailleuses accueillaient une végétation atrophiée. Après plusieurs semaines de marche dans ces contrées hostiles, sans avoir croisé âme qui vive, le petit groupe passa la nuit à la belle étoile à flanc de colline. La nuit, le ciel se couvrit, un orage éclata, et la pluie eût vite fait d'éteindre le feu que les compagnons avaient allumés pour éloigner les bêtes sauvages.
Des hurlements les sortirent de leur torpeur. Ils sortirent de leurs tentes, leurs armes à la main, découvrant face à eux un groupe de loups qui avaient encerclé leur campement, attirés par l'odeur de la mule d'Algor.
Les bêtes sauvages lancèrent l'attaque contre les aventuriers, les babines retroussées. 

Le combat s'annonçait périlleux pour le groupe, les loups les surpassaient en nombre et leur hargne était décuplée par le manque de nourriture dans ces collines arides. Soudain, une flèche transperça le flanc du chef de meute. Une archère elfe accompagnée d'un sorceleur avait ouvert le feu sur les bêtes. Deux d'entre elles se détournèrent du groupe pour attaquer les deux nouveaux arrivants.
Les loups, pris entre deux feux, tombèrent les uns après les autres. Une fois la bataille terminée, l'elfe et le sorceleur s'approchèrent des aventuriers.
Oban leur tint à peu près ce langage : 


"Par la sainte chopine de bière, merci à vous fiers combattants! Vous nous avez sortis d'une mauvaise passe. Mes compagnons et moi même sommes reconnaissants. Êtes-vous blessés? Je suis docteur je peux vous soigner."

 L'elfe s'approcha d'eux, les jaugeant du regard. Son regard se fixa sur Agnès, et les compagnons purent sentir en elle la profondeur de son ressenti envers cette race qui avait massacré les siens. Elle se tût.

Le sorceleur parla :
"Je suis Tokus le sorceleur. Olympe et moi-même avons quitté le Dol Blathanna il y a maintenant un mois. Nous passons dans ces collines pour éviter les patrouilles de Nilfgaard. Ces contrés ne sont pas sûres. Vous ne devriez pas vous y aventurer sans une solide escorte."

 Malgré les réticences de part et d'autre, les deux groupe décidèrent d'unir leurs forces et de faire le chemin ensemble jusqu'au Mahakam.

Le lendemain, il reprirent la route. Après plusieurs jours de marche, ils aperçurent au loin une tour de pierre. Le chemin les y menait, et couper à travers colline leur aurait fait prendre trop de risques et perdre trop de temps.
A l'approche de la tour, Olympe - magicienne elfe - sentit dans l'air la présence de magie, sans pouvoir en déceler la nature. 


 

Agnès s'approcha de la porte d'entrée avec moultes précautions. Elle frappa à la porte. Pas de réponse. Algor et Oban hélèrent l'habitant. Pas de réaction.
Prenant son courage en mains, Agnès ouvrit la porte. Elle n'était pas fermée. A l'intérieur, un cercle tracé à même le sol. Sur les murs, des étagères remplies de crânes, ossements, flacons de parties de monstres, etc.

Tokus s'approcha d'une étagère et tenta de se saisir d'un flacon. Une décharge électrique traversa son bras et le fit reculer de stupeur. La salle était sans nul doute protégée par un envoûtement. Au fond de la pièce, un escalier menait à un premier étage. Algor et Oban l'empruntèrent et découvrirent à l'étage une cuisine, une salle de vie et une chambre à coucher. Dans celle-ci, une armoire elle aussi protégée par de la magie à l'intérieur de laquelle ils trouvèrent des robes. Une commode à côté du lit renfermait des parchemins faisant l'inventaire de réactifs et composants.
Agnès était restée en bas pour faire le guet. Les deux nains et l'elfe décidèrent de se rendre au dernier étage mais stupeur - Tokus avait disparu. A l'étage, ils découvrirent une femme lévitant en tailleur à l'intérieur d'une bulle de protection. Sans nul doute une magicienne au pouvoir immense.
Les nains engagèrent la conversation. La femme ouvrit les yeux, visiblement impassible à cette intrusion dans son domaine.


"Votre compagnon? Il s'est approché un peu trop près de mes grimoires. Je l'ai téléporté à quelques lieues d'ici. Il est sain et sauf... pour l'instant."

 L'échange qui suivit leur permis d'apprendre que cette magicienne - du nom d'Analia - vivait recluse dans cette tour pour se consacrer à son étude du chaos primordial. Elle leur révéla que le chemin au nord passait à proximité du terrain de chasse d'un couple de griffons, et que le groupe n'y survivrait sans doute pas. Au sud, un sentier menait vers une grotte et qui permettait de quitter les collines. Cette caverne était la tanière d'une guenaude sépulcrale. En échange de ses oreilles et ses dents, elle accepterait de donner à Olympe deux parchemins pour les sorts de Télékinésie et d'abri d'Urien. 

Elle les mit en garde, sans le sorceleur le combat serait redoutable. Elle leur permit d'établir leur campement sur son domaine, mais il leur fallait quitter sa tour, ils n'avaient que trop perturbé ses recherches.

A l'extérieur, ils discutèrent ensemble de la marche à suivre. Sans son compagnon pour tempérer ses ardeurs, Olympe s'avéra incapable de dominer le chaos intérieur qui la dévorait. Il fallut tous les talents de persuasion d'Algor pour qu'elle consente à se joindre à eux et prendre le chemin de la caverne.
Aucune trace de Tokus à proximité de la tour. Ils levèrent le camp, direction la caverne de la guenaude.

Le chemin devenait de plus en plus impraticable pour la mule et le chariot d'Algor. Ils durent donc l'abandonner et lui rendre sa liberté, cachant tant bien que mal les biens du marchand qu'ils ne pouvaient emporter avec eux.

La gueule béante de la caverne déchirait le flanc de la montagne. La pénombre qui y régnait ne leur permettait pas d'en distinguer l'intérieur. Agnès s'approcha furtivement. Un groupe de Nekkers y avait élu domicile. Il faudrait les déloger pour pouvoir entrer. Aucune chance de se faufiler inaperçus.
Oban prépara un piège avec sa corde, mais Olympe, visiblement très agitée, insista pour en modifier l'installation.
Agnès escalada la paroi pour se placer au dessus de l'ouverture, puis imita le cri d'une chèvre pour attirer les Nekkers à l'extérieur. Oban et Algor se tenaient prêts à ouvrir le feu sur les premiers Nekkers. Olympe, en proie aux voix intérieures qui tourmentaient son esprit, resta bien en évidence au milieu du chemin.
Les talents de duperie d'Agnès s'avérèrent insuffisants pour tromper la vigilance des Nekkers. Ces derniers n'eurent aucun mal à déceler la supercherie. Ils chargèrent en nombre à l'extérieur. Le piège s'avéra être un échec total : arrimée à un buisson plutôt qu'à une pierre comme initialement prévu, la corde n'était pas assez tendue pour faire trébucher les Nekkers. Au contraire, en faisant remuer le buisson elle leur révéla la position du nain qui s'était caché derrière les arbustes.
Trois Nekkers foncèrent sur Olympe, deux sur Algor, deux autres suivant de près.
Agnès fondit sur ces deux derniers, les prenant par surprise. Oban attaqua les deux autres avec sa dague. Algor tira un carreau d'arbalète, ratant complètement sa cible. Olympe lança le sort Grêle de Cary qui terrassa les trois Nekkers qui l'avaient prise pour cible.
Le chien d'Algor tenta de bondir sur un des petits montres, mais ne réussit qu'à se fracasser le museau sur un rocher.
Un des deux Nekkers aux prises avec Agnès parvint à lui porter un coup critique au crâne. Le coup terrible lui fit perdre connaissance, elle se vidait de son sang, sa boîte crânienne défoncée par la violence de l'assaut. Sans aide, elle serait bientôt morte. Algor eut beau recharger son arbalète plusieurs fois, tous ses carreaux se perdirent dans la nature.
Oban vola au secours d'Agnès, et parvint à stabiliser la plaie et le saignement, pendant que la magie d'Olympe décima les Nekkers restant.

Les combattants durent battre en retraite, étant trop affaiblis pour continuer leur périple dans la caverne obscure. Ils leur faudrait se reposer plusieurs semaines pour guérir de leurs blessures, avant de pouvoir retenter l'aventure.




19 juil. 2021

The Witcher RPG - Session 1

 Oyez, oyez tocardes et tocards!

Je vais vous conter les aventures fabuleuses d'Algor et Oban les nains, dans leur quête pour rejoindre les contrées du Mahakam; ainsi que celle d'Agnès, criminelle au passé obscur.


Cette aventure débute dans la petite ville d'Ashberg, nichée entre les montagnes et la rivière Dyfne, dans la vallée du Pontar, à la fin des années 1260 durant la deuxième guerre entre l'empire de Nilfgaard et les royaumes du Nord. La ville de Vergen est assiégée par les troupes impériales, la vallée du Pontar n'est plus qu'un champ de ruines putride parsemé de charniers encore fumants où s’amoncellent les cadavres des combattants tombés lors des combats.
Ravagée par la guerre, la ville d'Ashberg est tombée récemment sous contrôle impérial. Sire Nowak le vil y a imposé la loi martiale, secondé par son fidèle lieutenant Athanor Kowal le sadique, qui exécute les dissidents en leur coulant du plomb en fusion dans la gorge.


Les deux nains pénétrèrent dans la ville d'un pas hésitant, pataugeant dans la boue encore rougie par le sang des cadavres. Ils sentaient peser sur eux le regard inquiet de villageois tapis dans leurs maisons. Quelques pauvres hères s'affairaient à nettoyer les traces du carnage tout récent.
Oban le docteur et Algor le marchand poussèrent la porte de la taverne de la Tête de Loup. L'air vicié par l'odeur de sueur mêlée à l'alcool frelaté leur chatouilla les narines. Tapie dans l'ombre dans un coin de la salle, Agnès affûtait son poignard d'assassin pendant que l'aubergiste lui parlait à voix basse.
Les deux nains s'installèrent à table, leurs médailles rouillées clinquant les unes contre les autres.
Algor, d'une voix profonde interpella l'aubergiste : "Holà tavernier! Deux choppes de ta meilleure bière et à manger pour deux nains affamés!"
Jaarvil interrompit sa conversation avec Agnès, se redressa et fit signe à la plantureuse Yolaand de servir les deux étrangers. Il reprit sa conversation à voix basse, et - quelques instants plus tard - vint s'attabler avec celle-ci à la table des deux nains.
Il les supplia de le retrouver derrière l'auberge à la nuit tombée, où il leur tint à peu près ce discours :

"Etranger, not' patelin est dans une mauvaise passe, sinon j'supplierais pas des voyageurs de nous aider. Chaque nuit de plus en plus de nos petiots manquent à l'appel, et personne n'y fait rien! Y'a queq'chose qui rôde dans nos rues! Le seigneur a doublé la garde mais y z'ont rien vu! tous ceux qui essaient de combattre cette chose se font écraser. On n'est que des paysans et des drapiers, on n'a pas grand chose, mais j'peux vous offrir pas mal de bonnes pièces d'or et aussi un secret qui vaut cher! Je connais un passage secret vers le Mahakam. Tous le monde sait que vous ne pouvez pas aller vers l'ouest. Les éclaireurs noirs de l'empereur vous trouveront et c'en s'ra fini de vous!"


Ils se concertèrent quelques instants puis, hochèrent de la tête. Pour un prix bien supérieur à celui initialement proposé par Jaarvil, ils aideront les villageois à éclaircir le mystère des enfants disparus. Agnès se joindra à eux pour leur prêter main forte. A eux trois, nul doute qu'ils arriveraient à leurs fins, leur permettant par la suite de s'exfiltrer de la vallée du Pontar et de ses combats incessants.

Après avoir questionnés Jaarvil et quelques villageois, nos trois aventuriers se dirigèrent vers la morgue où un elfe mince et dégingandé du nom d'Aeron le réserva un accueil glacial. Il leur présenta cinq corps de villageois découverts au lever du soleil. Leurs portes avaient été défoncées, les victimes battues à mort, et leurs enfants avaient disparu.
Oban le médecin examina les corps. Il arriva à la conclusion que les villageois avaient été tués par de terribles coups, leurs os et organes internes pulvérisés par une arme contondante sans doute extrêmement lourde.
Aeron accompagna les trois compagnons d'infortune vers le lieu du dernier crime, où ils surprirent trois bandits en train de piller la chaumière.
Deux des bandits tombèrent sous les assauts des trois aventuriers, et le dernier malheureux les supplia d'épargner sa vie en échange d'informations.

"On est venu cambrioler la baraque. Vous savez... les morts y z"ont pas b"soin de leurs affaires. Mais y avait ces espèces d'horribles nabots fouineurs qui rampaient un peu partout. On s'est dit qu'on allair les chasser... mais r'gardez, y"en a un qui m'a bouffé le doigt! Et le nez d'Herman! On dirait qu'ils cherchaient à manger. On les a chassés. Z'ont décampé dans les collines."

Le chien d'Algor n'eût aucun mal à pister les Nekkers dans les collines avoisinant le village. Après un combat intense, les trois aventuriers parvinrent à se défaire des cinq sales petites vermines qui se disputaient le corps sans vie de la villageoise.

De retour au village pour se reposer, Algor, Oban et Agnès passèrent la nuit dans la taverne, sur des paillasses de fortune à même le sol dans la pièce principal. Au petit matin, des serviteurs de dame Sibilia virent à leur rencontre.

"Bien le bonjour, voyageurs. Vos présences sont requises par dame Sibilia. Sa Seigneurie est au courant que vous enquêtez sur les enlèvements d'enfants et souhaiterait vous apporter son aide."

Les trois compagnons se rendirent au manoir de Sibilia après quelques tergiversations. La dame leur expliqua la nature de sa requête : son fils Adalbert avait disparu lui aussi et elle souhaitait - moyennant récompense et l'aide de deux de ses gardes - qu'ils partent à sa recherche.
Après avoir inspecté sa chambre, et le trou béant dans le mur défoncé par un colosse non identifié, la petite troupe suivit le chien d'Algor qui n'eût aucun mal à pister le jeune Adalbert dans les montagnes.

Le groupe découvrit dans les collines une caverne abritant un groupe de Nekkers. Un combat épique les opposa. Agnès frôla la mort lorsqu'un des Nekkers la pris par surpise et déchira ses boyaux avec ses griffes. Ce ne fût que grâce aux soins attentifs du docteur Oban qu'elle survécut!
Au fond de la caverne le groupe découvrir l'antre d'un troll de pierre, absent à ce moment là, ainsi que des amoncellements d'os de nature inconnue.
Le petit groupe se sépara en deux, les gardes de Sibilia retournèrent voir leur maîtresse pour l'informer des derniers développements de l'enquête.

De retour au village, les aventuriers surprirent le troll, un panier d'osier à la main, en train de discuter avec un groupe de gardes de sire Nowak. Le troll leur remit le panier puis repris le chemin des collines.  En tentant de suivre le troll, Oban le maladroit fit un raffut qui ne trompa pas sa vigilance. Ils réussirent cependant à le raisonner et eurent droit à son histoire :

"Woolabag désolé, humains. Pas taper avec bâtons pointus! Woolabag bon troll! Punir les méchants! Woolabag faire mal aux méchants humains! Woolabag faire bon travail! C'est monsieur brillant qui l'a dit!"


Petit à petit, les aventuriers apprirent du troll qu'il pensait faire le bien en prenant des enfants pas sages et en les apportant à sire Nowak pour qu'il les punisse. Il était payé en moutons et cerfs et pensait rendre service au village.

De retour à l'auberge, une dizaine de gardes de sire Nowak leur tendit une embuscade! Direction le cachot pour une nuit derrière les barreaux.

Le lendemain à l'aube, les deux nains et l'humaine furent conduits par un groupe de gardes dans la chambre de tortures d'Athanor Kowal. Alors que leur fin semblait proche, un page de dame Sibilia fit irruption dans la pièce et réussit à convaincre Kowal de l'accompagner pour résoudre une affaire urgente. Les trois compagnons se retrouvèrent seuls dans la pièce avec deux gardes.
Agnès, qui avait pris la précaution de dissimuler du chloroforme dans une cachette secrète dans sa manche, parvint à endormir un garde pendant que les deux nains maîtrisèrent le second.
Au dessus du sinistre cachot et de sa salle de torture, ils découvrirent un cellier où étaient faits prisonniers les enfants des villageois, ainsi que le jeune Adalbert. Une fois libres, cette petite troupe remonta les escaliers vers le rez-de-chaussée du palais de Nowak, afin de s'enfuir et de rameuter la population. Quelle ne fût pas leur surprise lorsqu'ils tombèrent nez à nez avec Woolabag le troll qui venait de faire irruption dans le palais en défonçant la porte de derrière.
Voyant qu'il avait perdu le soutien du troll, sire Nowak s'enfuit avec ses gardes, pendant que Woolabag et les aventuriers étaient aux prises avec Athanor Kowal.
Ce dernier n'était pas de taille à affronter seul un troll de pierre et malgré un combat héroïque, se fit exploser le crâne par un coup d'une brutalité inouïe de Woolabag, enragé d'avoir été ainsi dupé.

Après avoir libéré les enfants et Adalbert, les aventuriers furent récompensés par les villageois. Dame Sibilia leur offrit l'hospitalité le temps qu'il puissent se remettre de leurs blessures.

Jaarvil et quelques villageois les accompagnèrent dans les collines où ils leur montrèrent un passage dans les collines, inconnu des troupes Nilfgardiennes, qui leur permettrait de rejoindre le Mahakam en évitant Vergen au nord et Vengeberg au sud...



5 juil. 2021

Quality in music

If there's someone to blame for this wall of text, it's Nelson and his legendary "mauvaise foi."

So here we go: yesterday we listened to some pretty lame songs in my opinion, which started a conversation with Nelson and Payz, that went south pretty quickly.
Eurythmics' Sweet Dreams. I got confused, thought it was Ace of Base, and blurted out something like "who cares, it's all the same shit anyways."
That triggered Nelson, who brought up the ridiculous point that preludes were interchangeable which is beyond ludicrous, and got me started.

Here are some Bach preludes : https://www.youtube.com/watch?v=2oFjk0HynY4
Chopin's take on the genre : https://www.youtube.com/watch?v=SqXYIteAfNs
Villa Lobos' : https://www.youtube.com/watch?v=9q7UlMiMQ-s
Messiaen's : https://www.youtube.com/watch?v=z2pwTP7g7xE
The list is endless, and composers still write preludes to this day, and still come up with ideas to make them sound unique, fresh, new, interesting.

Saying that all preludes are interchangeable is like arguing that all short stories are too, because you know, they have a beginning, an end, and stuff happens in between. Absurd.

Now to my main point : yes there is such a thing as objective ways to measure quality in music.
I'm far from being an expert in dance music, and I'm quite certain that if one spends enough time, there are jewels to be found. That being said, there is no question that these songs :
https://www.youtube.com/watch?v=qeMFqkcPYcg
https://www.youtube.com/watch?v=d73tiBBzvFM
https://www.youtube.com/watch?v=LOZuxwVk7TU
Are all based on the same formula. A few gimmicks, usually two, repeated ad nauseam. Whether you like or not the gimmick being used is completely subjective, however the compositional device : repeating the same idea over and over again, is quite shallow. Sure, the sounds being used are different, the singers don't have the same skills; that being said, the songs themselves are all shallow. Very little happens, they are formatted to do one thing, and although one can argue they are very successful at doing that, that in of itself does not qualify as "quality". 
Their purpose is to make people dance.
The musical idea undergoes no evolution, it is not transformed, put in a different perspective. It is repeated over and over again, obsessively.

It is possible to make repetitive music very interesting. Take this piece for instance : https://www.youtube.com/watch?v=1OrfZI-JRXY
It is also possible to make great music with shit lyrics : https://www.youtube.com/watch?v=Jpe35TjOfyM
So is composing dance music that's musically interesting even if you take away the dancing : https://www.youtube.com/watch?v=ArBPcTCAKmA or https://www.youtube.com/watch?v=RZkIAVGlfWk

The genre itself (dance music) does not justify mediocrity. There is this amazing series of videos by the classical pianist / composer Nahre Sol who digests different genres and turns them into classical compositions : https://www.youtube.com/watch?v=XWfb9JKfNXA&list=PL0UfT1ar7nMfyYHSgG3ofHBbQK9hJJ83f
I believe the same could be done with dance music.
This guy (Andrew Huang) : https://www.youtube.com/c/andrewhuang/videos does amazing videos of his creative process (he's an electronic music composer/musician). I believe it is possible to create amazing dance music, that both has compositional depth, and stays true to the genre (music you can dance to in a nightclub).
Commercial music however, has taken the other route. There is very little space left for creativity, because the music industry executives are lazy, greedy, and quite incompetent, to put it mildly.

Just like there's nothing wrong with enjoying a burger at MacDonald's, there's no question that the food itself is of lower quality (as in there is less effort put into creating it, and the overall result lacks depth). The same goes for literature, movies, etc.

I'd rather live in my 75m² flat than in the Versailles palace. However in terms of architecture, there is a difference of quality. The fact that one feels like home and the other doesn't, is irrelevant.

To sum it up, it's not just a question of taste - and again, I think it's perfectly fine to enjoy listening to shallow music - there is such a thing as quality in works of art, and it is possible to measure it somewhat objectively, and it does make sense to make comparisons.