20 sept. 2018

Less talk, more pics part deux

Puisque je garde un bon historique de toutes mes tofs de mon tel sur mon ordi, je vais vous faire un petit random assemblage chronologique.


Ce barbeuf majestueux à Orgeval en 2010, 2011 ou même 2012 je pense



2013: Visite chez le Squale à Santa Monica


2014: Zero quoi


2015: Kayak on the Hudson


2016: They make quite a pair


2017: More Juno because you always need more Juno


2018: Un potager qui va tout exploser!

6 sept. 2018

Less talk more pics

Photo non contractuelle n'ayant aucun rapport avec ce post. Throwback thursday people. Nuff said.


Basically you know you're in Canada when Tim Hortons is always around the corner, poutine is on the menu, Molson, Boreal and Labatt are on every truck and billboard, the street art is awesome, bathroom signs make you giggle, people are always smiling or constantly high and everyone's a fucking vegan. Bref ils sont détendus ces quebecois. Nothing new there.

Although apparently it is ILLEGAL for a women to take her husband's name now in Canada. (not sure if its federal or just provincial but I thought that was pretty funny)

Bon alors on a skwaté 10 jours au bord d'une piscine sur la propriété de l'oncle de Sophie à Vale Perkings sur le Lac Mamphrémagog et c'était archi paisible. C'est presque déjà le Vermont à une bonne centaine de km à l'est de Montreal. Très verdoyant, bien valloné et truffé de moustique tout ca. Ca m'a donné envie de me mettre à la chasse, de camper dans un arbre pendant 3 jours et de buter de l'orignal en masse  histoire de ramener de quoi bouffer pour 3 hivers et arrêter de bosser une fois pour toute.

Ensuite on a aussi passé plusieurs jour dans le centre de montreal, chez la cousine de madame qui avait une somptueuse maison où on a pu crecher. J'en ai profité pour faire un saut à Brooklyn voir Sorensen et Delpeuch. Ya pas à dire NY c'est tellement cher mais ça claque putain.  Le higlight? On s'est fait un comedy club le vendredi soir près de Washington square. Du vieux pd pervers qui possède une voix d'annonceur radio des années 50 et un gros penchant pour les très jeunes latinos à la meuf obèse qui assume ses bourlets en passant par un alcolo refoulé avec un seul bras pour picoler ils m'ont bien fait marré ces cons.

Je suis revenu à Montreal pour rejoindre Sophie sur les derniers jours et on s'est envoyé du musée et de la balade dans le vieux centre.
J'ai appris plein de trucs sur la traite de la fourrure et suis tombé nez à nez avec une lettre écrite de la main de Benjamin Franklin pendant la révolution ricos où il demandait aux douaniers brits de laisser passer une pauv Canadienne dont le mari avait déjà été martyrisé par les anglais. C'était assez impressionnant. Aussi bien l'objet en soi et sa valeur historique que la propreté hyper soigné et lisible de son écriture. Me faudrait un jour entier pour m'appliquer autant à l'écriture. Drôle d'époque quand tu y repenses.

De retour à Paris, Sophie reprenant ses tournages j'ai emmené Manon faire un tour à la montagne à Zinal pendant une petite semaine. Je lui exigé de me pondre un CR au plus vite mais elle en fout pas une cette tir au flanc. Je crois qu'elle kiffé en tout cas.

Voici les albums:

3 weeks in Canada:
https://photos.app.goo.gl/VzSbaeKD5aNXnN5v7

4 days in NY:
https://photos.app.goo.gl/iZtyHLi2tkn9PtHi9

One week in zinal:
https://photos.app.goo.gl/LpmcNi77Z1jJFer78


Zero

1 sept. 2018

Verrrona



Mon weekend commence jeudi à Villennes, où, comme à l'habitude, la billetterie automatique est hors-service, donc j'ai légalement le droit de voyager gratuitement, héhé. C'est un contrôleur qui m'a dit ça une fois. L'idée était de pioncer chez Captain pour voir la famille Pinard et d'être plus proche d'Orly pour le départ du lendemain. Jbeu m'avait prévenu qu'il ne serait pas là à mon arrivée donc j'en profite pour picoler avec Sophie et tenter de séduire la femme de mon pote, sans succès. Manon est témoin de la scène mais ne bronche pas, trop occupée à jouer par terre et grignoter des petits morceaux de Doritos saveur Nacho Cheese que Bourdon lui tend entre deux gorgés de rosé. D'ailleurs la petite maîtrise le high-five comme personne, à part peut-être les enfants Lefèvre qui vous désossent la main à chaque check, mais on y viendra plus tard...
Nous recevons un appel du pater familias, qui, ayant terminé son apéro avec Deute et Alix, un ancien collègue il me semble, nous propose de ramener des Subways. Alix, ainsi que sa femme et ses enfants turbulents sont de la partie. Le Captain débarque avec des mets asiatiques qui sont ma foi tout à fait délectables.
Départ le lendemain, mais pas avant d'avoir éjecté mon soupé en mode rafale, sans doute en cause la sauce piquante accompagnant la mangeaille de la veille. Sur le trottoir rue de Milan, Jb part courir, je pars en Italie.
S'en suit le bad des transports parisiens, St Laz-Châtelet, Châtelet-Antony, puis Orlyval. Secrasse est d'accord, « résa » et « orga » sont beaucoup plus fombles que « St Laz », ça lui tenait tellement à coeur qu'il a décidé d'en parler sur le blog. Je suis parti beaucoup trop tôt et passe 2h à errer entre la porte d'embarquement et le coin fumeurs. Un couple de ritals se bécotent bruyamment derrière moi, me donnant la nausée. Enfin on peut embarquer! Une file immense m'attends, franchement entre attendre en ligne ou dans le bus sur le tarmac j'vois pas la différence...Je suis le seul payz dans l'avion, ils ont tous des valises rigides et des smartfombles/tablettes, je balance nonchalamment mon sac à dos dans le 'overhead'. Le type dans notre rangée de trois a filé ma place fenêtre à son gosse, magnanime, je laisse couler. Un peu sans gêne le gonze tout de même. J'ai jamais vécu un décollage aussi houleux, même dans les petits avions à hélice qui nous emmenaient jadis en Albion. Mr Sans Gêne transpire profusément, karma's a bitch.
Arrivée à Milano Linate 1h10 plus tard, on entre en Italie comme dans un moulin, aucun contrôle.
Je sors de l'aéroport, 35°C, soleil de plomb. Je trouve tout de suite le bus pour la gare Milano Centrale, et j'ai tout juste le temps de fumer une clope tout en achetant mon billet. Ça fait 5minutes que je suis en Italie et je me prends déjà la tête avec un transalpin, le chauffeur veut absolument que je foute mon sac dans la soute. Je lui dis « Qual'è il problema?! », « Che differenza?! », il me répond « E cosi ». Je cède à la coutume.
J'arrive à la 'stazione' 25 minutes...heu...35 minutes plus tard, on est en Italie quand même...Deuxième prise de bec: alors que je me pose devant la machine à billets, un type m'accoste et malgré mon piètre italien je comprends qu'il veut m'aider. « E più facile qui ». Sale mec. En gros il me dit qu'il y a des machines plus simples à 5 mètres. Il parle français ET anglais donc je lui dis « C'est bon j'peux me démerder ils sont dans toutes les langues ces automates ». Lui: « No, no! ». Moi: « Tu te fous de ma gueule?! » Là il se barre en proférant des grossièretés en italien. Je chope un train pour Verona Porta Nuova en 2ème classe. Il fait chaud et le train s 'arrête à toutes les gares. Les villes ont l'air vraiment moches d'où je suis, les quais sont mal entretenus, ça contraste avec le pied des Alpes en fond. J'entends un claquement fort de temps en temps qui provoque des vibrations. Je me rends compte que j'ai oublié de composter mon billet. Je demande au type en face « Quanto tempo per Verona », car Secra vient me chercher. Il me répond qu'on arrive vers 15h, donc en gros 1h30 de trajet. Je descends les marches pour rejoindre le plancher du train et je vois un type qui s'agite, plus que quelques secondes, et là il met un gros coup de poing dans la porte des chiottes à 30 centimètres de mon flanc. Je ne réagis pas. Un type lui dit: « Vas-y refait le, refait-le! » tout en se moquant de lui. C'était ça le boucan, un mec sans doute sous crack ou meth. J'arrive à 15h15. Je sors de la gare et aperçois Chris à une vingtaine de mètres, si ça c'est pas synchro...Comme d'hab on fait semblant de ne pas se voir tout en zerozappant, puis il s'approche et je fais mine de vomir. Check/hug, puis je lui propose une menthe parce que c'est juste intolérable cette odeur.

Secrasse est venu me chercher en autobus, 'il trenta tre'. On trouve l'arrêt de bus, on poirote, le bus arrive. Secra me dis qu'il va demander au chauffeur s'il dessert les arrêts qui nous intéressent. Je lui dit qu'il va nous prendre pour des cons, il demande quand même. Réponse négative. Comme à Payz les bus changent de parcours en fonction de l'heure, c'est hyper compliqué quand t'es pas du coin. On arrive dans le quartier de l'hôtel, on est complètement perdus, on tourne en rond, ça nous prend 20 minutes pour le trouver. Chambre spartiate mais climatisée, une télé. J'enfile mon short et mes tongues et on saute dans un autre bus pour 'il centro', ENFIN!
Le bus nous dépose au niveau de l'ancienne muraille près d'une placette. On se pose au premier troquet venu et je bois un spritz pour la première fois de ma vie. A Paris c'est un truc de hipster mais là-bas je m'y autorise. Il fait chaud et c'est ultra rafraîchissant. Au bout d'une bonne demi-heure le Squale s'en va car il doit aider Diana à coucher les lardons. On se donne rendez-vous devant l'entrée du balcon de Giulietta, ce qui me laisse 2hrs pour me promener entre deux spritz, j'ai dû en enfiler quatre ou cinq dans la soirée. Les deux tourtereaux sont à l'heure et on a juste le temps de se dire bonjour avant que ne commence leur pièce de théâtre itinérante. Ils me conseillent une bonne 'osteria' (avec des indications approximatives). Au menu: un plat basé autour de polenta, avec des girolles, du salami et du gorgonzola que je fais glisser avec un Valpolicella gouleyant. Je les retrouve brièvement dans la soirée et ils rentrent chez la 'nonna' Renata, me laissant à mes flâneries alcoolisées.
Je retourne à un des restos de la Piazza delle Erbe où la serveuse, une rombière à la poitrine opulente et au croupion généreux, aguiche les badauds en affichant fièrement ses tatouages et ses bourrelets. Après une balade dans les ruelles sombres derrière la place, las, je décide de rentrer à l'hôtel. Je trouve la station de taxi aux confins de le Piazza Bra. Deux chauffeurs discutent par la fenêtre de leurs véhicules. « Quale? », l'un deux m'invite à m'approcher et je lui demande s'il connait Il Euromotel (prononcé é-ou-rrrro-motel d'après Chris qui m'engueule lorsque je fais une faute). « Si è famoso! ». Je m'engouffre dans le tacot et remarque que le compteur indique déjà 9€. Il démarre et je l'arrête en disant « Non è normale! », « Si, si è la notte ». Trop crevé pour discuter je le laisse nous conduire hors de la vieille ville, « Andiamo ».
Je me couche sans me doucher et allume la télé. Moi qui pensais que la télévision française était à chier...J'ai le choix entre des séries mièvres et mal joués du type Sous le Soleil ou des émissions politiques avec des décors en carton pâte des années 80. J'opte pour les pubs.
Le lendemain Secra vient me chercher à 10h avec la voiture de Renata et nous conduit à l'appartement. C'est une cité, pas comme en France avec des syvas qui trainent mais plutôt des vieux assis sur des bancs ou qui promènent leurs bichons. Renata était institutrice donc elle n'a pas beaucoup de moyens. C'est pas désagréable, on y trouve des restos, des cafés, des banques, une laverie et un 'supermercato'. Diana et Tristan dorment encore donc je discute avec Renata, Secra, Sophie et Mathis. Renata passe une bonne partie de son temps dans sa minuscule cuisine, préparant les repas pour cette horde de morfals américains, les chiens ne font pas des chats...Secrasse propose de prendre le relais pour l 'épluchage d'un potiron. Elle revient un peu plus tard et lui dit qu'il le fait mal parce qu'il en gâche. Renata est super sympa mais pas très expansive, elle garde ses rires dans sa poche et les sort pour de grandes occasions. Lorsque Sophie et Mathis font de faux prouts à l'aide d'une aisselle et d'un bras elle ne se marre pas du tout. Il me faut toute ma concentration pour ne pas rigoler et, fayot que je suis, je dis « Non è bello ». Tristan émerge et il n'est pas bien. Il s'allonge et annonce qu'il a mal au ventre. Cinq minutes plus tard il vomit sur un coussin. Pas cool de voir un gamin malade. Lorsqu'arrive l'heure du déjeuner il va déjà mieux. Renata a préparé un risotto au potiron et c'est à tomber par terre. Apparemment c'est un plat typique de la Vénétie. J'en reprends.
L'après-midi on part en ville car Diana veut échanger un jouet auquel il manque des pièces et faire du shopping. Avec Secra on prend les trois crapules en main pour que Diana ait un peu de temps pour elle. Tristi dort dans sa poussette donc on en profite pour chopper des gelati. 'de Dieu!!!
On retrouve Diana et là le ciel s'ouvre, c'est la panique générale. On se réfugie sur le perron d'un Tiffany's. Le gérant finit par nous demander de nous « barrer de là sales pauvres » du moins c'était perçu comme ça. Secra l'envoie chier, la pluie s'arrête et on rentre à l'appartement où nous attendent Renata et Andrea le 'fratello' de Diana. On va faire des courses, Chris a pour mission d'acheter du détergent pour sa belle-mère. Il a déjà commis une faute en se trompant d'huile d'olive (sacrilège que je comprends totalement) donc on prend notre temps. J'en profite pour acheter un cadeau à Renata qui en plus d'une tripotée de Lefèvres doit nourrir un payz qu'elle ne connait ni d'Eve ni d'Adam. Elle dort chez une copine pendant tout le séjour de sa famille d'outre-atlantique. Je demande l'avis d'Andrea sur la qualité des prosecco frizzante en rayon. J'indique les plus chers car j'ai peur d'acheter de la vinasse. Il me dit que de toute manière elle ne fera pas la différence...
Ce soir là c'est pizzeria, en gros c'est l'une des meilleures choses qui puisse arriver à des mini-squales. L'anticipation est palpable. Le serveur vient prendre les commandes et je tire parti de l'occasion pour demander un spritz (c'est bon cette merde). Je me fais rembarrer. Visiblement les employés en restauration italiens sont incapables de noter des noms de boissons et de pizze sur le même feuillet...Le spritz arrive, ainsi qu'une tournée de bières car è cosi en Italie avec la pizza.
On discute, on attend, Andrea nous annonce que le lendemain il a une course de natation de 3.2 kms du coup il ne peut pas boire d'alcool. On attend encore et les marmots commencent à s'impatienter. Tristi est à deux doigts de la syncope, Sophie soupir et Mathis tient sa tête dans ses mains avec un air de pauvret. Lorsque Tristan a faim il mâche dans le vide et dit « I'm hungry » toutes les 30 secondes, ce qui a tendance à agacer son père qui menace de le ramener à l'appart (c'est l'hôpital qui se fout de la charité if you ask me). Les 'pizze' arrivent au compte goutte et, bon prince, je découpe des petits morceaux que j'offre à Mathis. Leurs pizzas respectives sont posées devant eux et là...ben j'ai jamais vu ça. Mathis sautille sur sa chaise en gesticulant, Sophie a un petit sourire en coin et un regard que je ne connais que trop bien, et Tristan ouvre sa grande bouche dans une explosion de joie , les yeux écarquillés.
Ce soir là c'est Renata qui me ramène à l'hôtel. C'est le déluge, y'a 2cms d'eau sur la route et les essuie-glaces sont peu efficaces. Là elle se marre.
Le lendemain rebelote, matinée à l'appartement et pur repas consistant de spaghetti à la tomate et lentilles/pois-chiches avec de la méga bonne huile d'olive. Cette fois c'est Sophie qui a la gastro, elle gémit sur le canapé. Pour la énième fois je propose à Renata de l'aider mais c'est toujours la même réponse du genre « Est-ce que j'ai l'air de galérer? »
L'aprèm on part au Lago di Garda, sans Sophie qui est clairement indisposée. On prend deux voitures car la famosa Valeria est de la partie. Elle a deux filles, une d'environ 4 ans et un bébé. Elle a grossi...Il y a la voiture des ragazzi avec Tristi, Mathis, Secra et moi, et celle des ragazze avec Diana, Valeria et ses deux gamines. Tristan et Mathis sont particulièrement agités et poussent des cris d'animaux et chantent « Chaka waka, waka chaka !» (c'est un truc de surfeurs je crois). Tristi veut tout faire comme son frère, du coup il mange aussi les cuisses de poulet à la main, c'est impressionnant ce qu'il peut engloutir.
La route est très agréable avec des vignes (super hautes!), de vieilles fermes et vue sur I Piedi delle Alpi. On se change sur le parking et on descend vers le lac. On ne voit pas de plage donc on va nourrir les canards, cygnes et gros poissons. Valeria insiste pour que l'on chope des glaces...les garçons et moi sommes bien jouasses. Avec Secra on se bat pur régler la note...encore...mais Valeria coupe court à nos gamineries et tend un biffeton à l'employée. Ça me gêne un peu car je suis le seul à avoir pris une double dose, banana et fior di latte. Au loin on voit des gens sur le bord de l'eau donc on se met à marcher dans leur direction. En chemin on tombe sur des pré-ados en pleine répétition de danse. Il y a tout un parterre de chaises devant la scène et on s'arrête un peu pour regarder. Mathis va s'installer au premier rang et logiquement Tristi fait de même. Ils sont hypnotisés, les chiens ne font pas des chats...N'étant pas férus de danse classique, Chris et moi rassemblons tout ce petit monde en leur rappelant qu'on est pas venu voir le Lac des Cygnes. Il n'y a pas vraiment de plage, juste une plateforme maçonnée couverte de mignonette et d'italiens prenant des bains de soleil. Personne n'est à l'eau. Il fait assez chaud ce jour là et on sent la fraîcheur se dégager du lac. Avec Secra on se demande si l'eau n'est pas un peu froide. Tant pis je suis en maillot de bain donc autant y aller. Avec Mathis on rentre en premier, suivis de Chris et Tristan. La température est tolérable mais on avance lentement, je dis à Mathis « Vas-y on plonge d'un coup ». On disparaît tous les deux et en émergeant on se rend compte que l'eau est vraiment bonne. On traîne une demi-heure dans l'eau et Diana nous renseigne sut l'état de santé de Sophie: elle a 39°C de fièvre et va pas falloir tarder. On reste encore 5mins car de toute manière on doit attendre qu' Andrea nous rejoigne avant de partir. On le voit arriver de loin et il est affublé d'une bouée nautique qui pendouille derrière lui. En plus ils doivent trainer ce truc pendant une heure...
On rentre chez Renata qui s'affaire dans la cuisine, manches retroussées, les cheveux ébouriffés et de la sueur au front. Il y a des 'patate' épluchées sur la table du salon. Elle exhibe fièrement une tresse d'oignons et nous explique qu'ils sont autochtones et très sucrés. Ben du coup ce soir là c'est patates aux oignons et comme d'hab c'est simple mais drôlement bon. Les produits en Italie sont manifestement de qualité supérieure. Renata sort la bouteille de prosecco que je lui ai offert pour une grande occasion...pas mauvais...Andrea rentre chez lui « Alla prossima, ciao ». Sophie est encore alitée et Diana couche Tristan. C'est le moment que Renata choisit pour sortir son tiramisu maison, sans café/alcool car elle a pensé aux enfants. Elle sert Mathis qui est évidemment en extase puis Secra et moi, c'est le dernier truc que je bouffe chez elle mais ça valait le coup d'attendre. Je dis au revoir à tout le monde car je rentre en France le lendemain.
A 7h30 je check-out de l'hôtel et je demande à la concierge si Chris et moi pourrons prendre un dernier café, elle m'énonce les tarifs avec le sourire...fair enough. Secra arrive à 8h et je lui paie un espresso macchiato issu de la machine du sas d'entrée...Il me dépose à la gare et retourne à ses obligations familiales. J'ai moins de 10mins pour choper un billet et trouver le quai car les trains suivants ajoutent une demi-heure au trajet. Me souvenant de la chaleur et du toxico de l'aller je décide de m'offrir la classe business (j'suis un PDG après tout). On est trois dans un wagon pouvant accommoder dix personnes, c'est climatisé et on a un écran affichant le parcours du train ainsi qu'un fil d'infos. Cerise sur le gâteau: un type passe régulièrement avec un trolley garni de journaux, de nourriture et de toutes sortes de boissons offertes gracieusement. Pour 30€ on peut faire pire. A la station du Lac de Garde, la sérénité ambiante est torpillée par l'arrivée d'une brit et de ses merdeux qui se mettent à beugler autour d'un jeu de cartes. Mes collègues ne sont pas ravis non plus. J'ai envie de lui dire qu'il existe la 1ère classe pour les familles si elle refuse de voyager avec les pauvres, mais la bienséance m'en empêche. Je prends le bus pour l'aéroport, comme à l'aller l'horloge n'est pas réglée. Il est 10h et elle affiche 20:40. En voyant le chauffeur flirter avec une passagère alors qu'on est sensés être partis je me demande si ce n'est pas à dessein. Ennui à Linate, je sur-paye un sandwich et un coca, puis je passe les douanes. L'agent ouvre mon sac et me vole ma bouteille d'eau et mon soda bien frais. En lui jetant un regard noir je lui demande « perché? » - « è liquido ». Oui je sais merci. Il y a des choses que les payz ignorent mais j'ai compris plus tard. Tous mes devanciers franchissent la porte d'embarquement sans entrave et quand vient mon tour le petit écran affiche 'unable to board' en rouge. Avant que l'hôtesse ne puisse s'expliquer je lui dis d'un ton ferme « I'm boarding that plane ». Ils m'ont juste changé de place car j'étais trop radin pour payer les 6€ à Easyjet. Sur un trajet d'une heure qu'est-ce que ça peut foutre d'avoir une bonne place? Dans le bus une mère moyen-orientale et son fils d'une vingtaine d'années s'approchent de moi. Etant par nature charitable je me lève car il y a une place vide à ma droite, et ça évitera de les séparer. Le fils me remercie chaudement. Je trouve ma place dans l'avion et il y a un sac à dos où mon postérieur devrait seoir. Je reste poli « Excuse me, could you pick up your bag? » - « No wait ». Je m'agace « That's my place please pick up your bag ». « No, no ». « People are waiting behind me, pick...up...your...bag ». Dans la famille moyen-orientaux-du-bus je demande le père...c'était le sac du mec à qui j'ai aimablement offert ma place. J'ai un siège couloir et je suis donc cerné par cette famille: le père, la mère, 2 fils et 2 filles. Ils sont tous gros. Lorsque l'hôtesse apparait avec le 'food trolley' ils achètent plein de cochonneries et de sodas. Ils parlent très fort et passent des choses devant moi, je fais en sorte que le père m'entende soupirer pour essayer de lui donner mauvaise conscience mais il s'en fout. Connard. Je décline l'offre de l'hôtesse qui esquisse un petit sourire en coin comme pour dire « C'est pour ça que nous sommes tous les deux sveltes ».
On atterri et je suis le premier à atteindre les douanes. Personne. En 5 minutes je suis passé de l'avion au train Orlyval. Train à St Laz (héhé) et déjà de retour à Villennes. Il est passé vite ce weekend...Je décide de rentrer à pied et c'est là que Polo, qui n'a pas d'amis et donc rien d'autre à foutre, m'appelle en me disant « C'est pas aujourd'hui que tu rentres d'Italie? T'as besoin que je te cherche à la gare? ». Synchro l'Polo! Triste d'avoir quitté Vérone, Simone me console en me faisant une fête du feu de Dieu! zero






CR Bretagne 2018

Etant donné que c’est la saison des CRs et j’ai qq photos, might as well, right?

Troisième année de suite qu’on va à La Turballe en Bretagne avec ma soeur, GD et tous ces enfants. En bonus cette année on avait Nana, Julien, Leo, Hector et ma tanta Solange. Bref, quite the family crew.

Comme l’année dernière on a décidé d’y aller 1 jour en avance et de passer la nuit à la Marre aux oiseaux car on avait tellement kiffé l’année dernière. Situé dans le parc naturel de la Brière, un endroit paradisiaque.

Comme vous pouvez le voir y a pas mal d’oiseaux assez unique qui se baladent un peu partout. Celui-la c’etait un héron cendré et il etait très curieux. Un fois, on a reçu un petit plateau de charcute et le heron bien couillu est venu picorer avec nous la viande.

Ca c’est Robert, la star de l’endroit. De un, c’est plus big de tous les oiseaux, de deux vous avez vu son plumage de ouf. Il se la pète grave. Y a aussi des poules qui se baladent, tout est en liberté. Une fois, on a vu dans l’aprem une poule avec une douzaine de petit pousins derrière elle. Un peu plus tard, on voit un poussin mort sur le chemin et on entend que Robert à tué tous les poussins sauf qu’on a vu dans un coin crier tout seul. Assez ouf comme histoire, j’aurais bien voulu voir le Robert en action éclaté les poussins.

Le selfie obligatoire sur la petit terrasse de notre petit pilotis

Le petit spa assez magique. J’ai fait un massage de ouf que je recommande à 200%

En bonus, c'est un resto 1 étoile Michelin, donc inutile de vous dire qu’on s’est bien rempli le bide.

Lendemain, direction notre petite maison avec toute la familia et des menus que vous pouvez voir, bien décorés.

Tous les soirs le petit spot à sunset à 10m de la maison



Malheureusement mon tel à décider de prendre des tofs assez cheum et toutes floues, alors qu’avant c’etait son point fort. Peut être temps de changer, on approche les 2 ans pour ce smartfomble.

Pour terminer, la photo golri. Julien avait trouvé une grenouille morte dans le jardin, donc il l’a foutu sur barbeuk.