13 nov. 2006

La grosse claque



ILS SONT IMBLACKABLES
Par Philippe VERNEAUX

La Nouvelle-Zélande a infligé une très lourde défaite (47-3) à l'équipe de France samedi au stade de Gerland à Lyon. Les Blacks ont réalisé une nouvelle démonstration face à des Français constamment débordés et impuissants. Un constat pour le moins inquiétant avant le second rendez-vous samedi prochain au Stade de France.

Les Français pris tout de suite à la gorge
Beau et black. On le savait déjà mais les Néo-Zélandais l'ont encore confirmé à Gerland. Ils sont largement au-dessus du lot sur la planère rugby à l'heure actuelle. Six jours après leur démonstration de Twickenham contre l'Angleterre (41-20), ils ont infligé une très lourde défaite à la France (47-3). Et de surcroît avec une équipe qui avait subi dix changements. Les Bleus, dépassés du début à la fin de la rencontre, ont encaissé sept essais sans en rendre un seul. Pire, le score est encore plus sévère que lors du dernier rendez-vous entre les deux équipes en 2004 au Stade de France (6-45).

Les choses ne pouvaient pas plus mal commencer pour les Français qu'avec un essai encaissé dès la cinquième minute de Sivivatu après une mêlée bleue perdue et renversée. (0-5). Après vingt minutes, les débats étaient à peu près équilibrés même si Carter passait une première pénalité (11e, 0-8). Fritz réduisait le score (22e, 3-8) d'un drop assez heureux avant que Carter ne passe un autre but (26e, 3-11) consécutif à une faute de Pelous, sanctionnée d'un carton jaune. Curieusement, les Blacks ne profitaient pas de leur supériorité numérique pendant dix minutes. Ils attendaient trois minutes après le retour du Toulousain pour marquer un deuxième essai par leur surpuissant troisième ligne McCaw, parti au ras de la mêlée (36e, 3-16), puis un troisième juste avant la pause de Carter à la suite d'une nouvelle perte de balle en mêlée (3-23 à la mi-temps).

Une défaite tricolore totale
Très vite après la reprise, les événements se précipitaient et s'aggravaient pour les Français. Sur un temps fort devant la ligne adverse, ils se faisaient intercepter un ballon par Williams qui servait Smith dans ses propres 22 m, ce dernier filant et allant marquer à l'autre bout du terrain (45e, 3-30). Deux changements en première ligne n'y changeaient rien (Milloud et Ibanez à la place de Szarzewski et Marconnet). La furia des Kiwis s'intensifiait même, et une course en diagonale de McAlister, assortie d'un raffut impitoyable sur Julien Laharrague, se concluait par un châtiment signé Rokocoko (53e, 3-37). Les rares bonnes volontés tricolores, de Traille, Jauzion ou Rougerie, ne suffisaient pas, les All Blacks maintenaient leur pression et passaient un sixième (Sivivatu, 71e) puis un septième (McAlister, 77e) essais, tous deux issus de mouvements en contre d'école.Les Français quittaient la pelouse de Gerland dépités et sous quelques sifflets. Mais aussi des applaudissements, bien mérités pour un adversaire digne de son rang de meilleure équipe du monde. Les Bleus ont du pain sur la planche avant ce qu'on n'ose pas appeler une revanche, samedi prochain au Stade de France, tant une victoire à Saint-Denis semble désormais inenvisageable.

LE SCORE ET LA MANIERE. Avec sept essais aplatis dans l'en but, la Nouvelle-Zélande s'est appuyée sur sa rapidité et sa puissance, tout en profitant du manque de maîtrise de son adversaire tricolore. Les Français ont littéralement été dominés dans tous les secteurs du jeu.(L'Equipe) Aie !

LES ROIS DU MONDE ? Les Néo-Zélandais, qui n'ont concédé que deux défaites en 24 matches avant d'entamer leur tournée automnale, ont entamé tambour battant leur voyage dans l'hémisphère nord. Après avoir passé 41 points à l'Angleterre à Twickenham, les All Blacks ont donné la leçon au XV de France à Lyon (47-3). Putain j'ai mal.

UNE FRANCHE DECULOTEE.
Le XV de France a quitté la pelouse détrempée du Stade Gerland la tête basse. Jamais encore, il n'avait concédé une telle défaite devant son public. Avec 44 points d'écart, les All Blacks ont en effet fait mieux que les Sud-Africains en 1997 qui avaient inscrit 52 points contre 10 des Bleus.(Reuters) Putain mais comment j'ai mal.

9 commentaires:

  1. Gros bad. On s'est fait des Tekken pour se défouler, j'ai pris King pour faire une dédicace 'coup du squale'.

    zero

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  2. haha. trop fort. Deute fait peter le numero de portable dès que tu en as un. J'sais pas ce qui se passe mais mon portable déconne en ce moment. Il se tappe des phases ou suelement les numeros d'urgence sont autorisés et aucun numero perso n'est considéré comme urgent. Bref je recois rien et je peux pas appeler. Aujourd'hui on dirait que ca refonctionne mais c'est chelou. Anyone know what to do ? c un sony ericson v600i. zero

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  3. "Il se tappe des phases ou suelement les numeros d'urgence sont autorisé"

    Moi c'est affiché 90% du temps sur mon portable, mais je peux tout de même appeller tous les numéros que je veux... va comprendre!

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  4. ça y est, je fais la traduc' pour la vice-présidente d'Attac!(pas les supermarchés) Yes!!! Je kiffe, zolde.

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  5. Bueeeeeeeeeeeeeeeeeeenz Tregz !!!
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  6. Ouais c'est grâce à la André connection, en fait la traductrice qu'il connaît m'a filé le tuyau pour Attac et le numéro de Susan George, elle n'aime pas traduire des bouquins alors elle a fait teps. D'ailleurs j'ai pommé le mail d'André pour le remercier...

    C'est ponctuel mais si elle kiffe (elle a kiffé le test) y'a toute la sphere progressiste qui verra mon nom sur le bouquin quoi.

    zero

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