C'est une histoire qui débute par un fiasco, le déménagement du CPDQ (comité pénalisable du queutard) et ses promesses non tenues! En effet, remontons un peu dans le temps au samedi 28 décembre, qui débuta pourtant bien avec cette saine grève dans les transports qui ravit tous les moustachus du pays. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque, débarquant chez le triste sire sus-nommé, je découvris l'appartement dans un état de chaos indescriptible dont l'image suivante ne vous donnera qu'une représentation bien en deçà de la réalité :
Vous remplacez la dame affable par une vision d'épouvante du Payz mal rasé, et vous comprendrez ma première remarque : "On apporte tout ça à la déchetterie?" (Payz inclus, bien entendu).
Confortablement installé dans un fauteuil, sirotant un irish coffee en robe de chambre et en pantoufles, le CPDQ nous intima d'entreprendre le rangement de son logement et l'empaquetage des cartons sur un ton autoritaire, acquis sans doute après 3 ans de vie à Versailles. Le comble de l'embourgeoisement. Surmontant notre dégoût (du notamment aux effluves nauséabondes émanant du Payz suintant), nous nous attelâmes à la tâche ardue qui s'imposait à nous. Une fois le camion chargé, nous nous fîmes conspuer par la baronne de la Queue qui, ne retrouvant plus son chargeur de portable, n'eut de cesse de nous rappeler que nous étions tous des incapables et que nous aurions du prévoir de remplir une base de données en notant pour chaque carton l'inventaire détaillé.
Arrivés à sa demeure, le Queutard conditionna notre restauration (du pain sec récupéré dans les poubelles du supermarché avec une écuelle d'eau croupie) à l'installation expresse de tous ses meubles et de son électroménager avant de nous congédier comme des malpropres.
Heureusement pour moi, une fois le déménagement terminé, le CVT (club va-t'en) du Dr. Guericozap débarqua pour nous aider à boire une bière et se proposa pour me déposer à Garches. Sans quoi j'étais bon pour rentrer à pieds.
Alors que notre réveillon était à l'origine prévu chez le Baron et la Baronne de la Queue, ces derniers nous firent vite comprendre que leur ascension sociale fulgurante n'était pas compatible avec notre statut inférieur de déménageurs bénévoles et que nous étions priés de bien réveillonner ailleurs, si possible sans faire trop de bruit, pour ne pas les troubler dans leur quiétude. D'où le plan B : réveillon à
Loctudy chez mon oncle du côté paternel. J'y ai d'ailleurs retrouvé l'ancêtre du Baron : le bien nommé Raoul.
Sans surprise, le soleil n'était pas au rendez-vous mais ça ne nous à pas empêchés d'aller découvrir ce joli coin d’Armorique le plus souvent au sec, mais également sous la pluie. Il y avait tout de même parfois de très jolis cieux ennuagés et j'ai regretté de n'avoir pas apporté un appareil photo de meilleure qualité que mon téléphone.
Seul rayon de soleil :
Misako au port de plaisance.
Le phare d'Eckmühl.
Toki était ravi de s'occuper du feu avec mon oncle, dans un petit poêle à bois.
C'était un super réveillon avec que du poisson, le rêve de Payz qui aurait pu ainsi s'infliger des autonasales de jus d'huître au reveil!
Bonne année et prenez de bonne résolutions pour 2020 : cessez de zapper.
Zéro!