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La propriété aristocratique des Saint Remy et ses étables
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Tout d'abord merci encore à Cap'tain et Modus pour le coup de main, ça m'enlève une sacrée épine du pied, j'vais pouvoir tranquillement apporter le reste de mes affaires en début de semaine.
Le rendez-vous était initialement fixé à 11h30, puis à 11h car d'après ma proprio l'ouvrier voulait absolument être là quand on montait les affaires. La confiance règne... J'ai finalement convoqué les 2 volontaires à 10h, pour être sûr. 10h20, arrivée des deux compères, la mine déconfite par la perspective d'une activité matinale...un Samedi. Je leur propose donc tout de suite un café, que Jbeu ruine avec du sucre et du lait, ricosserie oblige...
Ne perdant pas de temps nous partons chercher mon sommier et matelas chez une cliente allemande qui les a stockés pendant plus de 2 mois, merci Brigitte! Après quelques bavardages de politesse nous nous attelons à la fixation de mon lit sur le toit de la voiture. Le résultat n'est pas brillant, et dans la pente raide (évidemment) que nous emboutons Cap'tain nous annonce qu'il ne serait pas surpris de voir ma couche voler par-dessus le pare-brise. Romain, stoïque, roule à petite allure et gère la situation comme un chef.
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"Le résultat n'est pas brillant" qu'il disait. |
Aux abords de la propriété aristocratique, nous croisons ma proprio qui part vaquer à quelque occupation. Elle se gare tout de suite aux abords de la rue des Bouillons, un chemin boueux, et annule ses plans pour nous suivre jusqu'à l'appartement. Pendant ce temps là, Modus s'inquiète car il pense bloquer la route, haha, réaction citadine, on est à Orgeval tout de même!
Nous dénouons notre saucissonnage improvisé et hissons ces deux objets sans trop de difficultés.
Ma proprio me montre fièrement le travail accompli dans la salle de bain, et je m'étonne de la présence d'un lavabo dans cet espace si réduit. Surprise, elle me demande comment je comptais effectuer une petite toilette si l'envie m'en prenais et semble un brin choquée lorsque je lui explique que cela ne m'aurait pas gêné de me brosser les dents dans l'évier de la cuisine...
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Déménageur en mode hyper-actif...
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Faut dire qu'on a un peu foutu le bordel sur notre passage |
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Bien décidés à accomplir cette mission dans de courts délais, nous nous dirigeons vers la voiture lorsque mon proprio apparaît et me tiens la jambe pendant un certain temps. Las, mes comparses nous rejoignent et nous discutons pendant un bon quart d'heure de coûts de pavages et de la société des wagons-lits (entre autres). Mon proprio est connu pour son débit, et peut être très intéressant lorsqu'il parle de l'histoire de France, mais nous étions pressés et les sujets de discussion laissaient à désirer. Voyant une ouverture je déclare qu'il est temps d'aller chercher le reste de mes affaires, et soulagés, partons chercher mon coffre, 2 fauteuils, et le four que Cap'tain m'a gentiment légué.
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Le fameux four en question... |
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et son plateau de cuisson en "parfait" état |
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il n'est pas maxi clean à l'intérieur |
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même pas du tout...mais il marche super bien jt'assure! |
Chargés d'une manière qui aurait alerté la maréchaussée, nous effectuons le dernier voyage vers la rue de Feucherolles. Là encore, aucun problème pour monter ces affaires considérablement moins lourdes. Mais voilà, j'oubliais le canapé que ma proprio m'avait proposé il y a déjà quelques mois. En nous dirigeant vers la maison bourgeoise nous croisons le fils de la famille, également collègue et ami, qui arbore une large marque rouge sur le visage, inquiet je lui demande si il s'est fait mal, mais il m'informe qu'il vient de se réveiller et que l'affliction que je vois n'est rien qu'un imprimé de l'oreiller qu'il vient de quitter.
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Chez Payz |
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Le RDC est encore en travaux mais le mini fridge est bien là |
Les choses se corsent car le poids et la forme de l'objet me font douter des possibilités d'élévation. L'ouvrier nous indique comment passer la porte, puis dans quel sens monter la bête à l'étage, et non sans difficultés et grognements le colis arrive à destination grâce à l'aide du fils cadet.
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La mezzanine mansardée de chez Payz a vraiement son petit charme. |
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Escalier en colimaçon de la mort. Alcotest ultime. |
Mission accomplie. Dans un de ces élans de générosité que tout le monde me connaît je convie tout le village ou presque à déguster ce fameux breuvage mousseux dans le bistrot de la place de l'église. Nous discutons de tout et de rien, mais surtout du message téléphonique reçu par Sieur Modus, envoyé par une belle inconnue dont il ignorait l'existence, sans doute rencontrée lors d'une orgie alcoolisée. Mr Fomblard propose évidemment de lui répondre avec une tirade salace dont lui seul a le secret. A suivre. Oh le beau cas!
Nous rentrons chez moi où nous attend un repas chaud préparé par une certaine Dilys, qui repère tout de suite l'appétit sauvage de Romain et n'a de cesse de lui proposer du rab qu'il accepte volontiers.
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Après le délicieux ragout de Dilys le plateau de fromage en guise de dessert était quelque peu "leger" on va dire |
Nous digérons devant une rencontre sportive impliquant des bâtons et de la glace, dans une atmosphère évoquant la Crise des Missiles de Cuba.
Fourbus et nostalgiques des effluves nauséabondes de leur habitat urbain, les deux larrons s'en vont gaiement, l'un d'eux équipé d'un nunchaku. J'aurais bien informé les services sociaux mais l'usage qu'il fera de cette arme orientale ne me regarde pas...
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Les nunchaku tronent fierement dans le bureau de Captain. Cim. Buen. Bon eménagement! Zero |
Merci les gars! ça suffit comme compte-rendu Cap'tain? Maintenant fais péter les tofs!
zero