Dark Souls 2 - Boozer's Biased Review

Contexte
Après un aller retour éclair à Amsterdam pour le boulot (où on s'est fait humilier en rdv client d'ailleurs) je suis de retour sur Paris dans l'après midi du vendredi 14 mars et là je déboule au Micromania des galleries de St Laz sur les coups de 18h pour me choper ma copie du jeu.

Je commence à scanner les étalages. Bizarre. Pas un exemplaire de Dark Souls 2 qui traine. Pas une affiche ou une promo dans le magasin. Etrange. Je me dis que c'est pour ne pas effrayer les joueurs qu'ils planquent le jeu ainsi. Je m'adresse au caissier. Il me répond qu'ils ont tout vendu. Ya plus rien. A part un exemplaire pour Xbox 360.

Et ben ! Sacré succès pour un action rpg obscure et décrié comme trop balèze.

Bon pas de soucis je me dirige tranquillement vers la fnac où les stocks seront plus importants.

Mais a mon plus grand effroie, le même constat: SOLD OUT! Je reste glacé. Plus rien. Je sais plus quoi faire.

Je titube vers un vendeur : "Oui monsieur. Finito. Uniquement sur réservation ou en précommande maintenant monsieur!"

Mais mais mais mais ....

A ce moment, Nelson me texte en me disant qu'il est sorti trop tard du taf pour le choper lui aussi. Et merde! Bredouille également. Je proteste même pas, je suis dègue. Mon weekend darksouls vient de partir en fumée. Seul un triathlon m'attends. Rude.

Résigné. Je me rentre la tête basse et la queue entre les jambes.

Puis une heure plus tard. Nelson m'informe qu'il a pu choper 2 exemplaires  chez une de ces petites boutiques d'informatique boulevard voltaire. GG le frangin !!

Introduction
Le lendemain, après le triathlon de la pollution où j'ai failli crever et où j'ai failli tuer Marco, on déballe le jeu chez Nelson et on se matte l'intro.

La chambre de Nelson est assez tripante pour se mettre dans l'ambiance du jeu.
J'en veux pour preuve la photo ci dessous :

L'intro est intriguante mais moins épique que celle du premier volet. Pas d'aperçu des boss légendaires de ce monde qui seront à combattre, juste une présentation de son propre perso, un hero mort et paumé qui va mourrir encore et encore dans ce monde ténebreux ou règne la peur et le chaos.

On s'arrête là. Juste après l'intro puis on se pose devant le match France Irlande. On matte la france se faire battre puis je me rentre. J'allume direct la console et je m'y mets à mon tour. Je choisi la classe du dépravé. Le mec à poil qui part de rien en gros. Rien de tel pour mieux ressentir l'aquisition d'XP, ses progrès et son ascension que de prendre le clodo.

Gameplay
En terme de gameplay c'est identique au premier. Les vieux réflexes reviennent vite.  On remarquera juste quelques petits changements au niveau de l'interface des menu, de l'inventaire et de l'équipement mais rien de bien méchant. Des améliorations érgonomique surtout.

Ambiance
Au niveau de l'ambiance, contrairement au premier, le jeu commence dans un petit patelin sur les falaises près de la mer. C'est très ensoléillé et chaleureux. On s'y sent bien. On  a pas envie de quitter le gentil village de Majula pour aller se faire trucider ailleurs. Mais j'ai pas le choix. Mon mec est à poil et avec ses stats pourris il va pas aller bien loin. Il est grand temps d'aller grinder. Je passe facilement les deux premières heures sans mourrir  à faire hyper gaffe où je mets les pieds. Puis je me fais surpendre alors que j'explorai un  ruisseau par un soldat mort vivant que je croyais mort mais qui dormait en fait et qui s'est revéillé comme de par hasard dès que j'avais le dos tourné pour me défoncer le dorsale avec une grosse hache de combat. J'ai sursauté comme une pucelle et j'ai crié au secours. Mais j'ai trépassé comme une merde.

Frustration
Après encore un ou deux décès, je m'apercois que ma barre de vie a nettement retréci par rapport à son maximum. Les connards. Afin de rendre le jeu encore plus baleze ils ont décidé de raccourcir mon espérance de vie à chaque fois que je me fait buter. Le pire c'est que pour repasser à 100% de vie faut choper un objet qu'est à la fois cher et rare. Je m'empresse d'utiliser cet objet, puis, une fois revenu à 100% de life, je me décide d'explorer un puit car j'y aperçois des objets précieux au fond. Je me laisse tomber dans le puit dans l'espoir de pouvoir bien me receptionner en bas... (bah ouais quoi ça n'a pas l'air si haut que ca! ) mais forcément le destin en aura décidé autrement et, sans parachute, je m'écrase en toute logique sur des planches de bois qui ne cèdent pas sous mon poids. Je meurs. Tuer par ma propre connerie. Un suicide involontaire en quelque sorte. Je suis bon pour les darwin awards. D'autant plus que ma barre de vie est à nouveau réduite par cette mort débile. Arrrg.

Avance Rapide
25 heures de jeu plus tard. J'ai buté 3 boss. J'ai un peu d'équipement digne de ce nom et je commence à prendre de la confiance. J'ai poussé mes stats en sorcellerie pour être un gros Gandalf mais, bordel de merde, j'ai même pas encore trouvé de baquette magique pour lancer un seul putain de sorts ! C'est con! Je suis comme un veteran de sniper avec des munitions mais je n'ai toujours pas de fusil et en attendant je dois me battre au couteau suisse !  C'est pas gagné je vous dis.

Conclusion. 
Je n'ai évidemment pas encore terminé le jeu mais il a tout pour plaire autant que le premier moins l'effet de surprise. Visuellement il est nikel mais c'est vrai qu'il n'y pas de grosse amélioration graphique (en tout cas pas sur PS3). Pour ça il vaut mieux attendre la version PC car avec un grosse config il est sensé être superbe! Je lui mets 9/10 car pas parfait mais presque.

Sur ce je vous laisse avec cette petite vidéo sur la zic bien trippante et parfaitement incongrue de Jethro Tull pour résumer l'affaire:



Zero