12 juin 2006

Orgeval poétique

Val d'Or de lumière et de féérie


On y parle dans les rues, on y vit
On vient s'asseoir sur les bancs devant l'église
Un sculpteur l'a fait naître de ses doigts
Le peintre y a mis des touches de vert, des fleurs
Le poète a offert comme un bouquet le nom des rues
Sente de la Vente Bertine
La rue de L'Abreuvoir et la rue de la Butte
L'allée de la Côte à Madame
La rue de Colombet, chemin de la Garenne
Et l'allée des jonquilles, des lilas ou des coquelicots.
Rue des Joncs ou chemin des Saules
Prenez garde au chemin de la Malrue
Voici le chemin des Trois Rois.
La rue du Moulin à Vent,
Sente de la Grande Brèche, rue de la Buissonnerie
Et pour finir, la route de Quarante Sous.
Orgeval tout un passé
On y respire encore l'odeur des fruits,
On y cueille les framboises,
De l'alambic coule l'eau de vie
Orgeval et ses vieilles familles
Orgeval et ses visages familiers
Le Maître des fanfares, nos dévoués pompiers,
Notre Garde-Champêtre, notre Maître d'école
Orgeval et ses rites
Le feu de la Saint-Jean, la fête de la Chapelle
La vente des brioches, coutume des conscrits
Orgeval et ses nombreux hameaux
Le hameau des Feugères et celui du Tremblay,
Celui de Montamets et de la Maison Blanche,
Le Moutier où nous sommes où les moines ont passé,
Château Rouge
Et puis l'Orme Gauthier, la Verte Salle au frais ombrage
Et le Haut Orgeval avec sa rue Chaude, sa rue Froide, le Couleau
Et le chemin de la pâture Saint-Marc
L'abbaye d'Abbecourt
Le petit Tressancourt au souvenir de vieux Tacot
Et puis les Quatres Torchons et sa célèbre auberge
Et puis voici les fermes solides, bien implantées,
defiant le temps
La ferme du Poult et celle de Beauregard,
Les Bergeries et puis les Flambertins
La ferme des Beurreries et j'en oublie
Et puis les sources chantent, fontaine miraculeuse,
L'Aulnette et le Rû d'Orgeval
Le Rû des Bouillons et le Rû de Bréval
Point n'est besoin de chercher d'autres mots
Pour faire d'Orgeval, le plus beau des poèmes
Que je vous offre à tous en ce jour mémorable
Où tout est poésie, amour et amitié
Et laissez-moi vous dire, simplement pour finir
Ainsi que dit la chanson
Si tu as des soucis
Si tu n'as plus d'amis,
Si tu ne peux plus supporter le béton et le bruit de la ville,
Viens écouter les oiseaux ou le chant de la pluie,
Viens rêver un instant auprès des vieux lavoirs,
dans les chemins
Les bois et les prés
Dans le doux Orgeval, vestige du passé.

1978, Thérèse Mercier

zero

4 commentaires:

  1. C'est la quintessence même de la payzerie, c'est ça qu''est beau.
    D'ailleurs, change aps de sujet, y'a eu grosse zappance ce week-end.

    zero

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  2. c clair à demaaaaaaaain!

    j'commence à m'inquiéter pour le Jbeu, bon, certes c'est un zappeur occasionnel mais là ça fait depuis Vendredi et la promesse de tofs.

    auch

    zero

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  3. comment c'est auch pour ma gueul la. zero

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