cyclozero à fomblebeau

Réveillé aux aurores par le soleil levant, je découvris non sans émoi que le binôme Khomeny s'était couché à pas d'heure et n'avait plus de moyen de transport.
Tel un PayzPénalisable, je pris sur moi d’appeler ces deux ronfleurs à une heure scandaleusement matinale: péniblement extirpés de leur comatage, ils consentirent néanmoins à se secouer les fesses.

Nous étions 5. Marco acheta donc à manger pour 8. Comme on avait déjà de quoi nourrir 3-4 personnes, on a fini avec juste ce qu'il fallait. Ainsi équipés, nous partîmes affronter les périls de la forêt de fomblebeau, hantée par des créatures horribles (à droite) et des êtres malfaisants (à gauche).









Un détour par le marché pour acheter du pinard et vint le moment d'enfourcher nos montures. Le fomblard du magasin avait du nous calculer ("2 mecs, 3 nanas... ils vont rester sur les grands chemins, je vais leur donner des trucs pépère"). C'était bien mal nous connaître. Nous ce qu'on kiffe, ce sont les ronciers, les cailloux, et se planter dans les graviers.

Enfin bref, totalement équipés, nous nous enfonçâmes profondément dans la nature hostile.

Après 20minutes, une descente pleine de graviers se présente devant nous. Intrépides, nous nous lançons à bride rompue. Malheureusement, les filles étant équipées de VTC (vélo tout chemin : VTT avec un pneu de merde tout fin sans crampons qui glisse sur tout), à la première bosse, c'est le drame, Jenny chute.

La plaie est bénigne, mais n'écoutant que son courage, Jenny la cautérise à l'alcool, puis nous repartons affronter cette jungle hostile.

20 minutes plus tard, nous finissons par trouver un endroit propice pour casser la croûte.

En passant, Payz si tu nous lis... nous aimerions ton avis :

Au début, nous nous croyions malins, assis sur notre pierre bien au calme, à l'écart du chemin. Puis passe un groupe, puis un deuxième, un troisième... Perplexes devant tant d'affluence au milieu de la forêt, nous enquêtons sur ce phénomène étrange. Ces randonneurs seraient-ils attirés par nos victuailles?

Finalement... nous nous rendons compte que nous avons posé nos culs en plein sur un chemin balisé... et que nous avons étendu la nappe justement sur un balisage bleu.

Nous reprenons la ballade, qui se termine 3 heures plus tard sans évènements particuliers. C'était bien kiffant. Nous regagnons la ville, pour faire un tour dans les jardins du coin. On croise quelques "zy-va" locaux... bien marrants.

Pour les absents : dommage que vous ayez zappé! Fomblards!

zéro!