"Je te tiens... tu me tiens... on se tient... par la barbichette... le premier de nous tous qui zappera aura une chamelle nazale !!!"
It's a fuckin nav bar shitbird
28 sept. 2010
An instance of the fingerpost
Bon j'ai pas d'histoire de bar à raconter, ni de douche froide, ni même de cueillette bredouille. Donc un autre post littéraire. En ce moment, je lis des polars, et je suis tombé sur cet écrivain génial qu'est Ian Pears.
Ian Pears est historien des arts de formation, et écrit des romans policiers historiques. Rien de follement original jusque là sauf que ce mec à un don (sans doute à cause de sa formation) pour faire revivre des époques révolues de façon magique.
Le bouquin en question (An Instance of the Fingerpost) se déroule dans l'Angleterre du 17è siècle, juste après la mort de Cromwell et la restauration de la monarchie, à Oxford majoritairement. L'intrigue principale tourne autour de la venue d'un vénitien, Marco di Cola, et d'un meurtre qui se déroule pendant son séjour à Oxford.
Le livre est divisé en quatre parties, chacune étant le récit des mêmes évènements par quatre personnes différentes, qui arrivent chacune à une conclusion différente sagissant du meurtre qui a eu lieu. Plusieurs personnages célèbres comme le mathématicien Wallis, John Locke ou encore Robert Boyle apparaissent dans le récit. C'est cette approche qui rend le bouquin vraiment génial, à la fois du point de vue de l'intrigue, chaque personnage se concentrant sur des détails particuliers, mais également sur la façon dont est dépeinte l’Angleterre de l'époque. Entre le catholique vénitien bon vivant et le mathématicien protestant austère et xénophobe qu'est Wallis, le contraste est saisissant.
Un bouquin d'une grande érudition que j'ai fini d'un trait. Comme tous les livres que j'ai lu de lui jusqu'à présent d'ailleurs. Je vous le recommande!
zero
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
le procédé de rependre des scènes au travers de différents protagonistes est toujours génial (quand réussi)
RépondreSupprimertu l'as, tu le prêtes?
ouais np
RépondreSupprimer"et écrit des romans policiers historiques"
RépondreSupprimer... donc en gros c'est un Dan Browm intelligent et qui prend pas ses lecteurs pour des gros fombles?
That's one way to put it.
RépondreSupprimerC'est plus historique que policier d'ailleurs si on veut comparer à D.B.
En terme de roman historique mais non policier je recommande vivement les 7 volumes des Rois Maudit.
RépondreSupprimerParait que ya eu une mini série TF1 dessus ya plusieurs années de ca mais franchement ce serait très dommage d'opter pour le format télé sur une telle saga. En plus tous les gens qui l'ont vu m'ont dit qu'ils ont rien compris parceque ca faisait trop personnage à suivre dans un contexte manarchique assez complexe.
Le bouquin lui est d'une simplicité hallucinante et est magnifiquement bien écrit par cette brute d'Académicien qu'est Maurice Druon. Il retranscrit 50 ans de l'histoire française entre 1300 et 1350 où se mèlent histoires de cul, intrigue politique, et complots chacalesque dans un soucis du détail historique tout bonnement incroyable jusqu'à l'éclatement de la guerre de cent ans. Les 7 volumes m'ont monopolisés les 6 premiers mois de cette année mais j'ai rarement autant voyagé en lisant un bouquin qui pour une fois n'était pas de la science fiction.
Voila. Zero.
je cautionne a deux mille % cette recommandation, ce bouquin est épique.
RépondreSupprimerDans un autre genre, mais presque en mieux, ya la saga de Colleen Mccullough sur Jules César, commençant 80 ans avant lui environ et qui déroule sur cette époque de ouf. Ce qui est trop bon dans ce bouquin, outre la précision historique des faits relatés, c'est la modernité de l'écriture et des personnages. On comprends comment ce monde à pu exister et comment il est aussi proche du notre (pour vous donner un exemple, le premier paragraphe, c'est un gars (le grand père de César, un patricien) qui rentre du Sénat, et qui pense aux thunes.
... un peu comme Deous qui rentre d'un sommet zerozap et qui pense au blé qu'il aurait pu perdre si on avait fait un poker et non un picto-zap quoi. haha (ok je sors, thats a low blow i know)
RépondreSupprimerwhatever
RépondreSupprimerwhatever to your whatever! zero
RépondreSupprimer